J10 : Cas de force majeure

En ce samedi 13 avril 2013, alors que Jade fête (sans le savoir) son 18ème mois, je me rends à la maison de quartier pour notre dernier déplacement dans le cadre du championnat d’intercloubes de N2, grosse poule 6 (les barrages étant la cerise sur le pâté). Rendez-vous était donné à 11h20. J’embarque Fred (qui était missionnée pour aller récupérer les courses du pique-nique au drive) et nous voilà sur site.

Léna est déjà là …. avec de nouveaux amis à lui : des petits trucs sur les lèvres qui laissent à penser qu’il a dû passer une folle nuit .. ou plutôt une sale nuit. En fait, la deuxième hypothèse se vérifie. Le pauvre est vraiment dans un sale état et ça va être chaud (heureusement que la première place est déjà assurée).

Mylène, Thomas, Prescilia et Pierrock, clopin-clopant, arrivent ensuite et il ne manque plus que Martine, laquelle a décidé de s’arrêter un arrêt de tram avant pour aller visiter la rue Notre Dame. Du coup, co-voiturage téléphonique avec Fred qui nous guide et hop, on récupère Martine (puis on dépose Fred).

Nous voilà partis direction les seins d’andré et de cubzac pour aller chercher le papi Nabil.

Ayé, le compte est bon. Les trois vieux, Nabil, Martine et moi-même, tenons le premier rang et discutons sérieusement (ou pas). Derrière, ça blague, comme d’hab.

Tout va bien puis vers 13 heures, c’est le drame !!! Plus d’accélération, pas de reprise, allo Houston, la terre ne répond plus !! Le mini-bus ne répond plus à mon coup de pédale, je rétrograde pour reprendre de la vitesse, que nenni, rien n’y fait. Monsieur a décidé de jouer au sourd. Du coup, on emprunte la bande d’arrêt d’urgence et heureusement, la prochaine aire est à environ 1400 mètres. Suspense : va-t-on y arriver ? Personnellement, je commence à m’inquiéter et espère vivement que nous n’aurons pas à pousser le mini-bus !! Ouf, on y arrive ! Nabil penche pour un problème de carburant (le gasoil n’arrive plus à aller directement où il faut) et il évoque également la fameuse vanne EGR (enchantée de faire votre connaissance madame). On essaie de faire cracher un peu le moteur histoire de le décrasser. Allez, on tente de repartir, marche arrière, ça passe, marche avant, ça passe pas vraiment (on va quand même pas rouler à 10 km/h sur l’autoroute !!

Après d’autres tentatives…. vaines, on décide d’appeler la compagnie d’assurance. Les trois vieux sont aux manettes pendant que les djeun’s en profitent pour pique-niquer, étant précisé que Mylène nous confectionne de jolis sandwichs salade-tomate-oignons-sauce blanche !

Finalement, après avoir eu le 17, le dépanneur, la compagnie d’assurance, nous tentons de joindre un responsable de l’équipe de Buxerolles pour l’informer de la situation. Je tombe sur le répondeur de Kenny puis sur celui de Jacqueline. J’appelle donc Fred (qui m’a envoyé le numéro de Jacqueline) pour qu’elle m’envoie le numéro de la salle. Pendant ce temps là, Martine appelle Alain Bertrand de la CNI pour expliquer notre cas. Verdict : il faut aller jouer la rencontre même si on a du retard. Parallèlement, Kenny me rappelle et on convient que je le rappelle pour le tenir au jus.

Le dépanneur arrive, plus vite que prévu et là, il est catégorique, c’est la vanne EGR, la maladie typique des Fiat Scudo et des Jumpy !! Pas possible de réparer le véhicule immédiatement, indisponibilité pendant 72 heures !! Pendant que le dépanneur nous amène dans son garage, à GEMOZAC, le mini-bus est sur la dépanneuse et les joueurs sont restés à l’intérieur. Nabil est aux manettes et Martine fait la co-pilote. Pour ma part, je suis aux côtés du dépanneur, j’appelle l’assurance et la dame me dit qu’elle va me rappeler pour nous trouver des véhicules pour aller à Buxerolles.

Nous découvrons la campagne et la petite bourgade de GEMOZAC, 2 300 habitants mais, vu l’heure, tout le monde est à la sieste….sauf les vieux du club de pétanque qui sont au taquet !!

Coup de fil de l’assurance : « désolée mais j’ai une mauvaise nouvelle, je n’ai pas trouvé de véhicule de prêt dans les 80 km à la ronde, c’est le début des vacances et ce n’est pas possible !! ». ouïe ! Ce n’était pas prévu ça. En revanche, l’assurance peut nous envoyer un taxi pour nous ramener sur Bordeaux. Pour le mini-bus, on en fait quoi ? Petits coups de fil à Laure. Finalement, on verra ça lundi.

Du coup, Martine explique la situation à Alain Bertrand et comme il s’agit d’un cas de force majeure, nous sommes autorisés à ne pas aller à Buxerolles. Nous perdons donc la rencontre par forfait mais nous ne sommes pas pénalisés au classement. Nous irons donc aux barrages.

Petit coup de fil à Kenny pour le tenir au jus.

Maintenant, il faut attendre le taxi. Et si on allait boire un café ? Il y a un petit troquet à côté du garage mais… il est fermé. Vu l’heure, c’est l’heure de la sieste. En fait non, Nabil nous apprend que le bar n’ouvrira .... qu’à partir du mois de mai !! "C’est de l’hibernation", dixit Martine !!

Ayé, un gros véhicule avec une plaque taxi sur le toit arrive et là, ô surprise, c’est un Fiat Scudo !! Oh non !!

La chauffeuse est fort sympathique (et même si elle a des soucis avec le régulateur car ce n’est pas son véhicule habituel) et le retour se passe… sans encombre ! Ouf.

Ayé, nous voilà de retour au bercail avec un forfait et de sévères apéros (21/0, 21/0 pour chaque match). Le principal, nous sommes bien rentrés et la sagesse a prévalu.

Désolés pour nos adversaires mais il s’agissait là d’un cas de force majeure.